Skip to main content
B&BPortefeuille

Développement au Brésil et en Chine pour B&B

By 23 mars 2015décembre 15th, 2023No Comments

Le numéro trois français de l’hôtellerie économique s’implante dans de nouveaux pays. Il vient par ailleurs de nouer un partenariat avec Plateno.

Pour ses 25 ans, B&B Hôtels s’ouvre de nouveaux horizons. Le numéro trois français de l’hôtellerie économique, contrôlé par le groupe Carlyle (qui détient 80 % du capital, Montefiore Investment en ayant 15 % et le management 5 %), poursuit, en effet, son expansion en dehors du continent européen en s’implantant au Brésil. Mais l’opérateur, dont le positionnement « écono-chic » a fait le succès (ainsi, il termine un programme de déploiement du très haut débit, gratuit, en France), de même que sa distribution en direct, regarde aussi du côté de l’Extrême-Orient : il vient de conclure un accord commercial avec le groupe hôtelier chinois Plateno.

Au Brésil, B&B a d’ores et déjà engagé deux projets, l’un à Rio l’autre à São Paulo, avec deux partenaires locaux respectivement epg7 et Tarjab, et vise leur finalisation en 2016-2017. « Exception faite d’Accor, le marché de l’hôtellerie économique n’est pas du tout structuré au Brésil. Nous nous positionnons en tant qu’exploitant avec une filiale à 100 %, l’immobilier étant porté par des investisseurs brésiliens », explique aux « Echos » le président du directoire, Georges Sampeur.

L’accord conclu avec Plateno, déjà partenaire du petit opérateur parisien Paris Inn dans l’hôtellerie de luxe, relève d’une tout autre logique : il s’agit de bénéficier de part et d’autre d’un apport de clientèle. Actif en Chine sous cinq marques, Plateno compte notamment 2.300 établissements sous l’enseigne économique 7 Days Inn. Mais pour B&B, il est clair qu’un tel accord conforte d’abord ses nouvelles ambitions… en Europe, au vu de l’explosion du tourisme chinois à l’international. Car, loin de ralentir son expansion sur le continent, B&B veut désormais y dépasser la barre des 500 hôtels à l’horizon 2020, à comparer aux 325 qu’il détenait à la fin 2014, dont 231 en France.

Coup d’accélérateur

De fait, son développement reste soutenu en Allemagne – 71 hôtels l’an dernier et 92,5 millions d’euros de volume d’affaires (+ 30 %) -, à raison de 10 à 15 ouvertures par an. B&B continue simultanément de pousser les feux en Italie (19 unités fin 2014), avec notamment un coup d’accélérateur à Milan dans la perspective de l’Exposition universelle qui commencera le 1er mai. A cette date, il y disposera de 5 unités, soit 3 de plus qu’au début de l’année.

En parallèle, B&B Hôtels, par ailleurs présent en Pologne (3 établissements pour un objectif de 15) et en République tchèque (1), complète sa carte d’Europe en « attaquant » le marché espagnol. La société procède actuellement à l’acquisition de 2 hôtels, l’un à Alicante, l’autre à Valence. Mais tout comme en Italie, elle mise surtout sur la conversion d’immeubles.

« On ne varie pas. On reste monoproduit, monomarque. On continue de décliner notre concept et à être clairs en termes de tarification », résume Georges Sampeur. Simple mais efficace, avec une marge opérationnelle déclarée de 20 %.

VERSION PDF